Pédagogie dans l'Antiquité

Ce jour là, Jésus ( de Nazareth ) réunit ses disciples et les notables de Jérusalem. Il leur dit :
"Heureux les pauvres en Esprit, car le Royaume des cieux est à eux !

Heureux les affligés, car ils seront consolés !

Heureux ceux qui sont humbles, car ils hériteront la terre !

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !

Heureux ceux qui témoignent de la bonté, car Dieu sera bon pour eux !

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu !"


Les disciples demandèrent :
- Il fallait prendre des notes ?

- Est-ce que ce sera noté ?

- Je peux aller aux toilettes ?

- Je n'ai pas mon cahier

- Il faut apprendre ça par coeur ?

- Vous pouvez reprendre à "les pauvres en Esprit" ?

- C'est une nouvelle leçon ?

- Il faut écrire en quelle couleur ?

- Je n'ai pas compris

- C'est à écrire dans le cahier de cours ?

- Je peux aller tailler mon crayon ?

- Vous allez trop vite

 

Les notables demandèrent :
- Pourquoi cette pédagogie directe ?

- Quelle était la problématique ?

- Pourquoi ne pas avoir fait des groupes de travail ?

- Il faudrait faire de la pédagogie différentiée.


Alors Jésus se mit à pleurer ...

Pédagogie à revoir

A un congrès dont le thème est l'émancipation, la première à prendre la parole est allemande.
"Bouchour, mon nom est Birgit et j'ai ordonné à mon mari Helmut de préparer le dîner. Le premier chour, je n'ai rien fu. Le second non plus, mais à partir du troisième chour Helmut s'est mis à préparer les repas. 
Applaudissements et ovation générale.


C'est au tour de l'italienne :
"Bongiorno, je m'appelle Isabella et y'ai dit à mon mari : Luigi,à partir de domani tou nettoies toi-même la maison, capito. Le 1er jour je n'ai rien vu, le 2ème non plus, mais le 3ème, Luigi avait passé l'aspirateur."
Applaudissements et ovation générale.


C'est au tour de la talibane :
"Bijour, mon nom s'y est Aïcha et ji dit à mon mari : Oussama, ripasse le linge, s'pice di kounar.
Le 1er jour, ji rien vu du tout, le 2ème ji rien vu non plus, mais le troisième... ji recommence à rivoir un p'ti peu de l'oeil gauche...! ! ! ! ! !

Evolution de la pédagogie

Enseignement primaire 1940 ( cela va réveiller chez certains quelques souvenirs ) : Un cultivateur vend 80 kg de pommes de terre à 1F25 le kg. Ses frais de production s’élèvent à 4/5 du prix de vente. Quel est son bénéfice ?


Enseignement primaire 1950 :  Un cultivateur vend un sac de pommes de terre pour 100F. Ses frais de production s’élèvent à 80% du prix de vente. Quel est son bénéfice ?

Programme des années 60 (  nous approchons….) : Un cultivateur vend un sac de pommes de terre pour 100F. Ses frais de production s’élèvent à 80F. Quel est son bénéfice ?

Enseignement moderne des années 70 : Un paysan vend une quantité Q de pommes de terre pour une somme d’argent S. S vaut 100 et chaque élément de S vaut 1F. Dessine cent croix représentant le cardinal de l’ensemble S. L’ensemble des frais de production P compte 20 croix de moins que l’ensemble S. Fais apparaître le sous-ensemble B représentant la réponse à la question suivante : « Quel est le bénéfice réalisé par le paysan ? »

Enseignement rénové 82 : Un agriculteur produit pour 80F de pommes de terre. Il vend ces pommes de terre en réalisant un bénéfice de 20F. Examine le texte et calcule le prix de vente des pommes de terre.

Enseignement réformé 90 ( chaud, chaud ! ) : Un agriculteur capitaliste privilégié s’enrichit de 20 francs en vendant pour 100 francs un sac de patates qui lui a coûté 80 francs à produire. Analyse le texte et dis ce tu penses de cette manière de gagner de l’argent.

Enseignement actuel ( On y est…)  : Un agriculteur vend 80 kg de pommes de terre au prix de 1,25 Euro le kg. Son chiffre d’affaire est de 100 Euros. Comment l’agriculteur a-t-il calculé le chiffre d’affaire ?

L'agriculteur a dépensé 80 Euros pour produire les pommes de terre. Justifie que le bénéfice de l’agriculteur est de 20 Euros.

 

Méthode 2025 ( Peut-être….) : Un homme d’à faire veut gagné 20 Euros en vent dans pour 100 Euros de patate. Il demande a l’état une subvention de 80 Euros pour un porté les patates. Travail a faire : Prend ton portable et fait 100 – 20 pour savoir comment l’homme d’a fer à calculer la subvention.

Pédagogie et religion

David ne rapportait que des mauvaises notes de l'école. Ses parents juifs étaient désespéres. Ils avaient déjà essayé les récompenses, les punitions, le travail en groupe, les cours particuliers... rien n'y faisait. David ne rapportait que des mauvaises notes à la maison.

Sa mère dit alors à son père :

- Il y a une école catholique dans la ville. Peut-être devrions essayer ?

- Pourquoi pas ? Cette école a une bonne réputation. Essayons

Et voilà David interne dans l'école catholique...

Quelques semaines plus tard, David, remet en tremblant et en pleurant son carnet de notes à ses parents qui lisent :

- Mathématiques : 18,5/20 ; Français : 19/20 ; Histoire-géographie : 18/20 ...

David est paniqué :

- Je n'ai vraiment pas réussi à faire mieux

Ses parents lui demandent alors ce qui s'est passé et David répond :

- Dès le premier jour, quand j'ai vu le pauvre type qu'ils avaient cloué sur le signe de l'addition j'ai compris que ceux-là ils ne rigolent pas...

Sujets de brevet

Le niveau des élèves ayant dérivé ces dernières années, voici des questions adaptées au niveau :

 

Sujet de musique :

 

Qui a écrit le Boléro de Ravel ?

 

Sujet de français :

 

Qui a écrit "les fables de La Fontaine ?"

 

Sujet d'histoire :

 

Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ?

 

Sujet de technologie :

 

Qui a construit la tour Eiffel ?

 

Sujet de géographie :

 

Où se trouve le canal de Panama ?

 

Sujet de connaissance des sports :

 

Dans quel pays se déroule "le tour de France" ?

Sur quelle longueur court-on un "100 mètres-haies" ?

 

Sujet de sciences :

 

En quel métal est fait le chemin de fer ?

Combien de temps faut-il à la lumière pour parcourir une année de lumière ?

 

 

Note : la dernière question a réellement été posée en interrogation écrite au collège. Le professeur a précisé très clairement que la question rapportait deux points et que c'était une question du genre : "qui a construit la tour Eiffel" ou de genre "quelle est la couleur de cheval blanc d'Henri IV".

 

Le résultat ? Croyez-le ou non, en moyenne, TROIS ( oui, 3) élèves par classe ont trouvé la bonne réponse !